Niger - Pompage, lampadaires & séchoirs solaires pour le village d’Abalama

Description : Pompage, lampadaires & séchoirs solaires pour le village d'Abalama
  • Localisation : Niger
  • ONG partenaire : Takolt n’Akarass
  • Dates : 2019
  • Statut du projet : Archive
  • Engagement financier: 20 000 €
  • Projet sélectionné
  • En cours
  • Réalisé

Présentation de l’association et du contexte

Takolt n’Akarass

L’association Takolt n’Akarass, créée en 2008, accompagne son partenaire local ADTN, dans ses projets de développement dans les domaines de l’éducation, la culture, la santé, l’agriculture et l’élevage au Niger.

Le contexte du projet

Avec un revenu moyen par habitant de 389 €/an en 2017 (Données Banque Mondiale), le Niger est l’une des nations les plus pauvres du monde. Il était dernier (le 189ème pays) du classement de l’IDH du PNUD en 2018.
Le village d’Alabama, situé dans une des régions les plus pauvres du Niger, est complètement dépourvu d’accès à l’électricité. L’élevage est la principale ressource de la population mais avec les changements climatiques, les prairies se raréfient, l’élevage devient difficile et les conditions de vie de plus en plus précaires. Les hommes quittent le village à la recherche d’emploi pour subvenir aux besoins vitaux de leur famille.
En 2015, un premier projet a permis le renforcement de cultures maraîchères et la plantation d’arbres afin de réduire l’insécurité alimentaire, la malnutrition et l’exode rural. Actuellement, un forage alimente un château d’eau pour les besoins de la population et des animaux ainsi que pour l’irrigation des cultures. Deux puits et quatre bornes fontaines assurent également la distribution de l’eau dans le village. Le pompage est assuré par un groupe électrogène vieillissant acheté au Nigéria il y a plus de 10 ans. Réparé maintes fois, il est urgent de prévoir son remplacement.

Présentation du projet

La problématique énergétique

En 2016, alors que le taux d’accès à l’électricité était de 65% en zone urbaine ce dernier n’était que de 5% en zone rurale (Données Banque Mondiale).
Conscients des difficultés en cas de panne définitive du groupe électrogène et sensibilisés aux techniques de préservation de l’environnement, les autorités du village souhaitent remplacer le groupe électrogène par une énergie renouvelable moderne. Il n’y a pas d’eau de surface à Abalama et pas de possibilité pour une énergie hydraulique, le vent chargé de sable serait préjudiciable à des éoliennes, l’énergie solaire photovoltaïque s’avère donc le meilleur choix pour un équipement durable, non polluant, silencieux et moins coûteux à long terme.

Les solutions retenues

Le pompage solaire pour alimenter le château d’eau est vital pour le maintien de l’exploitation du jardin d’un hectare, pour les besoins domestiques de la population et l’abreuvage des troupeaux. Le chateau d’eau sera alimenté grâce à une pompe solaire immergée Lorentz PS2-4000 et 16 panneaux photovoltaïques monocristallins 100W/12V à raison de 60m3 /jour.
La parcelle cultivée sera éclairée par trois lampadaires solaires et l’investissement dans un séchoir solaire permettra la conservation des produits maraichers.
En parallèle, le projet prévoit également la mise aux norme du magasin de vente et le renforcement de la clôture de la parcelle de maraichage.